• Contenu
  • Menu
  • Recherche
  • Pied de page

Ministère
de la culture

Journées européennes 
du patrimoine

20 et 21 septembre 2025

  • Actualités
  • Espace organisateurs
  • Espace presse

Sur les sentiers de l’histoire : 5 choses à savoir sur la Route de la Libération

À l'occasion des Journées européennes du patrimoine, découvrez la Route de la Libération et marchez dans les pas de ceux qui ont libéré l’Europe occidentale de l’occupation allemande de 1944 à 1945.

Publié le 13 août 2024

  • Actualité

Découvrir des champs de batailles féroces, des plages de Normandie aux Ardennes belges, se recueillir sur les tombes des cimetières militaires, marcher sur les pas des rangers américains, retracer les percées des troupes allemandes… L’itinéraire culturel de la Route de la Libération vous propose un parcours mémoriel sur les traces de la libération de l'Europe de l'occupation nazie entre 1944 et 1945. Voici cinq choses à savoir avant de prendre ce sentier de mémoire.

1. Une route transnationale

Reconnu itinéraire culturel européen par le Conseil de l’Europe en 2019, ce parcours a été créé en 2011 par la fondation Libération Route Europe comme projet local aux Pays-Bas. Aujourd’hui, il relie les principales régions parcourues et libérées par les troupes alliées en 1944 et 1945 en Belgique, République tchèque, France, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne et Royaume-Uni. Plus de 350 lieux de mémoire comme des monuments commémoratifs, des musées et des sites historiques jalonnent ces 3 500 km et offrent une compréhension plus riche de la Seconde Guerre mondiale.

2. Des segments thématiques

Les différents segments thématiques de la Route de la Libération mettent en lumière les événements spécifiques et les expériences vécues dans chaque région. Chacun raconte un pan du grand récit de la libération, on retrouve par exemple :

Le Débarquement en Normandie : Plages du D-Day, cimetières militaires et musées relatent la partie la plus spectaculaire de l'opération Overlord.

La Bataille des Ardennes : À Bastogne, le Mardasson Memorial et le Musée de la Bataille des Ardennes racontent la dernière offensive majeure allemande sur le front occidental.

L'Opération Market Garden : À Arnhem, le musée Airborne détaille l'une des plus grandes opérations aéroportées de l'histoire.

3. Des sentiers pour amoureux de randonnées

Grâce aux 10 000 km de sentiers imaginés en association avec la Fédération Française de la Randonnée Pédestre, cet itinéraire offre une expérience rare aux promeneurs. Vous pourrez ainsi marcher ou faire du vélo sur les collines où des milliers de parachutistes ont été largués en septembre 1944, sur les côtes parsemées de fortifications allemandes des îles Anglo-Normandes ou encore dans le Bois de la Paix en Belgique où chaque arbre rend hommage à tous les soldats américains qui ont combattu lors de l'Offensive des Ardennes. Des dizaines de parcours sont téléchargeables sur le site : www.liberationroute.com

4. Des lieux méconnus de la libération

Outre des musées emblématiques comme le mémorial de Caen, ce parcours traverse aussi des lieux moins connus. Par exemple, le mémorial de Montormel en Normandie marque la fin de la bataille de la poche de Falaise où les forces alliées ont encerclé les troupes allemandes. Le Musée de la Guerre à Overloon aux Pays-Bas, situé sur un ancien champ de bataille, présente des expositions sur les combats et le quotidien sous l'occupation. En Allemagne, les sentiers de la forêt de Hürtgen permettent de comprendre les stratégies militaires et les conditions de vie des soldats pendant l'une des batailles les plus longues et coûteuses de la libération pour les forces américaines.

5. Des vecteurs de la mémoire

De Londres à Berlin, des balises de tailles et formes différentes appelées « Vecteurs de la Mémoire », créés par l'architecte de renom Daniel Libeskind, jalonnent ce sentier. Ils commémorent les histoires personnelles de la phase finale de la Seconde Guerre mondiale, symbolisent la coopération internationale, l'unification européenne et la liberté retrouvée en Europe occidentale. « Les vecteurs sont une topographie de la mémoire. Ils fonctionnent comme des points à la fois dans l'espace et le temps, tout en se connectant à l'histoire de la libération », souligne Daniel Libeskind.

Pour plus d’informations, consultez www.liberationroute.com

Partager la page

  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur Linkedin
  • Partager sur Instagram

Ils nous soutiennent

Abonnez-vous à notre lettre d’information

Recevez toute l’actualité des Journées Européennes du Patrimoine directement dans votre boîte mail.

S'abonner

Suivez-nous
sur les réseaux sociaux

  • X
  • Linkedin
  • Facebook
  • Instagram
  • Youtube

Événements nationaux

  • Semaine de la langue française et de la Francophonie
  • Nuit européenne des musées
  • Rendez-vous aux jardins
  • Fête de la musique
  • Biblis en folie
  • Journées nationales de l'architecture

Menu

  • Actualités
  • Espace organisateurs
  • Espace presse

Informations pratiques

  • Nous contacter
  • Foire aux questions visiteurs
  • Foire aux questions organisateurs
  • En savoir plus sur l'événement

Ministère
de la culture

  • legifrance.gouv.fr
  • gouvernement.fr
  • service-public.fr
  • data.gouv.fr
  • Nous contacter
  • Mentions légales
  • Accessibilité : partiellement conforme
  • Politique d’utilisation des témoins de connexion (cookies)

Sauf mention contraire, tous les contenus de ce site sont sous licence etalab-2.0

Paramètres d’affichage

Choisissez un thème pour personnaliser l’apparence du site.