Visites guidées de l'hôtel de Nesmond, résidence préfectorale

  • Visite commentée

  • Gratuit

  • Sur place

  • Tout public

  • Handicap moteur

  • Sans réservation

  • Publics empêchés

  • Ouverture exceptionnelle

  • Château, hôtel urbain, palais, manoir

  • Date

  • Hôtel de Nesmond (Préfecture de la Nouvelle-Aquitaine - Préfecture de la Gironde)

    17 bis rue Vital-Carles, 33000 Bordeaux, Gironde, Nouvelle-Aquitaine, France

© Préfecture de la Gironde

Découverte de la résidence préfectorale permettant d'admirer les magnifiques salons, le vestibule, les jardins, la salle du conseil, et différentes œuvres d’art qu’ils renferment. Visites guidées proposées le dimanche après-midi.

Accessibilité

  • Handicap moteur

Informations

Gratuit. Sans réservation.

Hôtel de Nesmond (Préfecture de la Nouvelle-Aquitaine - Préfecture de la Gironde)

  • Localisation

    17 bis rue Vital-Carles, 33000 Bordeaux, Gironde, Nouvelle-Aquitaine, France

  • Téléphone

    05 56 90 60 18

  • À propos

    L’hôtel de Nesmond est bâti en 1630 par la famille d’Esmond, d’origine irlandaise. Il se trouve sur l’emplacement d’un ancien temple romain. Acquis très rapidement par la ville de Bordeaux, il sert de logement au maire, puis aux gouverneurs de Guyenne. Nommé gouverneur en 1755, le maréchal de Richelieu (né duc de Fronsac et arrière-petit-neveu du Cardinal) remanie profondément l’édifice. À la Révolution, la mairie divise l’hôtel en 8 lots et les vend à des particuliers. En 1862, l’État rachète l’hôtel pour le mettre à la disposition des archevêques de Bordeaux. Mais, à la suite de la séparation de l’Église et de l’État en 1905, l’hôtel de Nesmond est revendu au département de la Gironde, pour être « affecté à l’installation d’un service public ». En 1907, il devient l’hôtel particulier du Préfet. En 1914, et à nouveau en 1940, c’est à l’hôtel de Nesmond que réside le Président de la République, alors que les autorités du pays se sont repliées à Bordeaux. Son grand salon doré (ou salon des Batailles) sera le témoin des heures douloureuses qui conduisirent à la fin de la IIIe République. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est occupé par les Allemands et, à la Libération, l’hôtel est laissé à l’abandon. Ce n’est qu’en 1952 qu’il redevient résidence des préfets de la Gironde, qui sont également, depuis un décret de 1964, préfets de la région Aquitaine et, depuis 2016, de la Nouvelle-Aquitaine.

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