À Besançon, un siècle après Vauban, les travaux de fortification reprennent. À la Révolution, 4 lunettes (ouvrages avancés) sont bâties ; puis entre 1825 et 1850, 4 forts sont érigés sur les collines de Chaudanne et Bregille. Lors de la guerre de 1870, une quinzaine d’ouvrages défensifs de circonstance sont construits à la hâte, sur les hauteurs dominant la ville. De 1874 à 1880, le général Séré de Rivière fait bâtir 11 forts ou batteries d’artillerie, constituant le camp retranché. Entre 1885 et 1891, un renforcement s’avère indispensable. Plusieurs ouvrages, 9 abris sous roc et 23 magasins à poudre seront creusés. En 1914, Besançon sera mis en défense par 30 000 territoriaux armés de 600 canons et 150 mitrailleuses. En 1814, les Autrichiens, ayant tenté de bombarder la citadelle depuis depuis la colline de Bregille, le commandement décida d’en occuper le sommet. Un camp retranché fut réalisé, bientôt remplacé par le fort que l’on voit aujourd’hui. Ouvrage à 5 bastions avec une caserne qui est le prototype de la caserne à l’épreuve de la bombe. L’ensemble est réalisé de 1825 à 1837, complété de 1865 à 1869 par des magasins à poudre, tous différents.
Fort de Bregille
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Localisation
Chemin du Fort de Bregille, 25000 Besançon, Doubs, Bourgogne-Franche-Comté, France
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Accès
bus 1, 5
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Téléphone
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À propos