La première mention de cette abbaye bénédictine date de 1068. Elle fut l’une des plus importantes de l’Agenais, riche des revenus tirés de la fertile vallée du Lot. La guerre de Cent Ans et les guerres de Religion firent disparaître une grande partie de ses bâtiments ; offerte par Henri IV à Saint-Jean-de-Latran (Rome), elle fut relevée après 1604 par l’abbé Paolo Garganti ; les bâtiments monastiques n’abritèrent plus de moines, et l’église abbatiale devint paroissiale. En 1792, le dernier abbé fut expulsé lorsqu’elle devint bien national puis vendue aux enchères. Propriété privée, elle abrita l’école navale en 1943 et 1944, et un musée des automates à la fin du XXe siècle. Restaurée en 2023 par ses nouveaux propriétaires, elle abrite désormais un gîte.