Avec les soldats de Napoléon Ier à l'École militaire de Paris

  • Atelier / Démonstration / Savoir-faire

  • Gratuit

  • Sur place

  • Tout public

  • Sans réservation

  • Édifice scolaire et éducatif

  • Édifice militaire, enceinte urbaine

  • Date

    samedi 20 septembre 2025 de 10h à 19h

    dimanche 21 septembre 2025 de 10h à 19h

  • École militaire

    1 place Joffre 75007 Paris, Paris, Île-de-France, France

© GSC IdF Pôle PEM

L’histoire de l’École militaire de Paris est intimement liée au parcours de l'Empereur Napoléon Ier.*
C'est pourquoi à l'occasion des Journées européennes du patrimoine, l'École militaire propose deux événements :
- une exposition consacrée à la vie du jeune Bonaparte, élève à l'École royale militaire.
- une reconstitution d'un bivouac napoléonien (1er régiment des Grenadiers d'Île-de-France).

* Le jeune Bonaparte franchit les grilles de la prestigieuse École royale militaire en 1784, à l’âge de 15 ans, comme cadet-gentilhomme, c’est-à-dire élève officier. En 1785, après une année seulement, il obtient son brevet de sous-lieutenance. Dix ans plus tard, déjà général de brigade et bras armé de la Révolution, il installe son quartier général à l'École militaire et y caserne ses troupes. À partir de 1804 et jusqu’en 1814, l’École militaire et le Champ-de-Mars servent de décors pour célébrer l’Empereur, rendre les honneurs à ses vaillants Grognards et célébrer les moments forts de sa vie personnelle. Aujourd’hui encore, la majorité des cours de l’École militaire porte les noms de soldats tués au cours des batailles d’Austerlitz et de Marengo.

Informations

Entrée libre

École militaire

  • Localisation

    1 place Joffre 75007 Paris, Paris, Île-de-France, France

  • Accès

    Metro ligne 8 École militaire / Bus 82, 92, 80, 28, 87.

  • À propos

    Louis XV, à l'instigation des frères Paris et de Mme de Pompadour, jeta son dévolu sur la plaine de Grenelle ancienne garenne, qui relevait pour partie de l'abbaye Sainte-Geneviève et pour partie de l'Hôtel des Invalides afin de créer une école militaire. Ange-Jacques Gabriel fut choisi pour concevoir et assurer la réalisation des bâtiments. En 1773, l'œuvre était accomplie. La cour royale est encadrée de portiques à colonnes doriques au rez-de-chaussée et ioniques à l'étage. Le corps central ou château la domine sans ostentation, orné de colonnes corinthiennes colossales et surmonté d'un dôme quadrangulaire. En 1780, l'architecte Gabriel étant âgé de 82 ans, on lui adjoint l'architecte Boullée, puis l'architecte Théodore Brongniart qui achève les travaux et termine en particulier les pavillons latéraux du château. En 1787, l’École fut définitivement fermée. Ses locaux furent affectés à l'Hôtel-Dieu. La Révolution y établit tout d'abord un dépôt de farine et des moulins à bras, ce qui lui valut d'être envahie, en août 1792, par la foule. Puis le Comité de Salut Public en fit une caserne, destination qu'elle a gardé aujourd'hui. Le Second Empire y a édifié deux pavillons affectés à l'Artillerie et à la Cavalerie.

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