Visite libre de la chapelle du monastère de la Visitation

  • Visite libre

  • Gratuit

  • Sur place

  • Tout public

  • Sans réservation

  • Édifice religieux

  • Monument historique

  • Villes et pays d'art et d'histoire

  • Date
  • Monastère de la Visitation

    75 rue André Beury, 10000 Troyes, Aube, Grand Est, France

© Animation du patrimoine - Ville de Troyes

Découvrez un édifice daté du 17e siècle ! Érigée entre 1641 et 1664, la chapelle du monastère de la Visitation comporte une toile de Pierre Mignard (17e siècle), ainsi que des vitraux du 19e siècle. L'intérieur est décoré de fresques.

Monastère de la Visitation

  • Localisation

    75 rue André Beury, 10000 Troyes, Aube, Grand Est, France

  • Accès

    Entrée par l'avenue Pierre Brossolette.

  • Téléphone

    03 25 73 23 48

  • À propos

    Le 45e monastère de la Visitation Sainte-Marie (le seul qui subsiste en Champagne) fut fondé par Monseigneur de Breslay, évêque de Troyes, avec l’aide du commandeur de Saint Jean-du-Temple Brulard de Sillery, et du roi Louis XIII. L’installation se fit du 4 au 6 juillet 1631 dans les locaux provisoires aujourd’hui disparus. Le terrain de Croncels (actuelle avenue Pierre Brossolette) fut acquis plus tard et construit au long des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. C’est au cours de la troisième de ces campagnes de construction que fut construite la chapelle, très précisément en 1664. Son type de charpente à l’impérial est rare et les tuiles vernissées étaient peut-être déjà disposées en damier, selon l’usage bourguignon retenu à Troyes pour l’église de Saint-Nizier et l’Hôtel de Marisy. La chapelle fut intégralement protégée au titre des Monuments Historiques le 4 mai 1984. La première décoration intérieure, offerte par les familles Corberon, Tafignon, Le Bé et Jannard, disparut complètement pendant la période révolutionnaire, mais certains éléments subsistent au sein des églises Saint-Rémy (autel, chaire, boiseries fermant la sacristie) et Saint-Jean-au-Marché (tableau de saint François de Sales). Chassées de leur couvent, les moniales subirent l’exil de 1792 à 1807. Elles rentrèrent en possession de leur bien, grâce à la générosité de Monseigneur Aviat, mais les bâtiments furent aux trois quarts détruits. Une première campagne de restauration (1824-1845) permit de rénover le retable, le tabernacle et la grille de communion. D’autres aménagements furent entrepris de 1863 à 1865 grâce aux libéralités d’une bienfaitrice, Madame de Trousset : reprise des murs sur sept mètres de hauteur, pose de vitraux, de fresques et de deux tableaux monumentaux. Le pavage de la cour date également de cette période.