Depuis le début de l’année, l’association Les jardins du fort de la Justice sort peu à peu l’édifice militaire de l’oubli. L'extérieur du site, qui était envahi par la végétation, a peu à peu été nettoyé. L’objectif, à terme, est de créer des jardins et d’accueillir les artistes locaux pour mettre en valeur ce patrimoine jusqu’alors délaissé. Érigé en 1831 à partir du calcaire trouvé sur les lieux, ce fort peut accueillir jusqu’à 400 hommes ainsi qu’une vingtaine de canons. Celui-ci répondait à une urgence : la protection de la ville suite aux sièges de 1813, 1814 et 1815. Il occupait le flanc nord-est du camp retranché. C’est en 1842, avec la construction de la porte du Vallon, qu’il va être relié au fort de la Miotte, tout proche.