À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, découvrez l'exposition Botanique des Imaginaires lors de visites commentées par un médiateur culturel de l'abbaye Saint-Germain.

Dans le cadre de son partenariat avec l’abbaye Saint-Germain, le Centre Pompidou propose une exposition autour des imaginaires botaniques dans l’art. Objet de contemplation et d’interrogation, le monde végétal est un formidable producteur de formes et de récits dont les artistes ont cherché à percer les mystères et les significations. À l’heure des grands bouleversements écologiques, nous sommes conviés à repenser notre rapport à ce dernier et nous demander ce qu’il peut nous apprendre de nous-même.En dialogue avec l’histoire et les collections de l’abbaye, ce parcours à travers l’art des XXe et XXIe siècles, rassemblant photographies, film, sculptures et NFT, invite les visiteurs à s’initier à leur tour aux nouveaux récites de la nature.

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, découvrez cette exposition réalisée par le service des Archives départementales de la Charente-Maritime en 2021 pour le centenaire de la mort d'Émile Combes.Sous la IIIe République, Émile Combes (1835-1921) a été un acteur majeur des évolutions économiques, sociales et politiques qui ont donné naissance à la société actuelle et permis aux principes républicains de s’enraciner en France. Maire rural, sénateur près de quarante ans et président du Conseil général de la Charente-Inférieure durant plusieurs décennies, il dirige le gouvernement en tant que président du Conseil de 1902 à 1904 et se distingue par une politique religieuse vigoureusement anticléricale. Le 4 septembre 1904, en visite officielle à Auxerre à l’invitation du maire Charles Surugue pour inaugurer plusieurs réalisations urbaines, il prononce un discours qui annonce la future loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, texte fondateur de la laïcité française.C'était il y a 120 ans...L’exposition retrace le parcours singulier de ce représentant d’une France rurale, attaché au progrès et à la laïcité et confronté au bonapartisme charentais et aux adversaires nationaux du régime parlementaire. Sa scénographie dynamique fait ressentir l’actualité de ce passé.