Ajaccio, une ville tournée vers la mer

  • Visite commentée

  • Gratuit

  • Sur place

  • Tout public

  • Réservation obligatoire

  • Espace naturel, parc, jardin

  • Villes et pays d'art et d'histoire

  • Date
  • Grand site de la Parata / iles sanguinaires

    route des sanguinaires, 20000 Ajaccio, Corse-du-Sud, Corse, France

©Ville d'Ajaccio

La Parata… un nom étrange dont l’étymologie se réfère à une vocation défensive. Effectivement, le site est réputé pour sa tour génoise datée de 1550-1551 et symbole du réseau de fortifications sur le littoral ajaccien tandis que l’origine de l’appellation des Sanguinaires soulève encore des interrogations. Aujourd’hui labellisées Grand Site de France et également inscrites dans un site Natura 2000, la Parata et les îles Sanguinaires sont emblématiques de la richesse du patrimoine maritime d’Ajaccio.
Qu’il soit naturel ou historique, ce patrimoine est excessivement riche, comme en témoignent la faune et la flore (terrestre et marine), mais aussi les multiples constructions (tours, phare, lazaret, sémaphore…) qui révèlent une activité humaine intense du XVIe siècle à nos jours.
Guidés par Philippe Perfettini, animateur du patrimoine de la ville d’Ajaccio, les participants découvriront (ou redécouvriront) l’histoire des lieux immortalisée par Alphonse Daudet et forgée sous la domination de la République de Gênes, mais également par Napoléon…

E-mail

phperfettini.musee@ville-ajaccio.fr

Informations

Nombre de places limité à 25.

Grand site de la Parata / iles sanguinaires

  • Localisation

    route des sanguinaires, 20000 Ajaccio, Corse-du-Sud, Corse, France

  • Accès

    véhicule

  • Téléphone

    0495104020

  • À propos

    “Figurez-vous une île rougeâtre et d’aspect farouche ; le phare à une pointe, à l’autre une vieille tour génoise où, de mon temps, logeait un aigle. En bas, au bord de l’eau, un lazaret en ruine, envahi de partout par les herbes ; puis, des ravins, des maquis, de grandes roches, quelques chèvres sauvages, de petits chevaux corses gambadant la crinière au vent ; enfin, là-haut, tout en haut, dans un tourbillon d’oiseaux de mer, la maison du phare, avec sa plate-forme de maçonnerie blanche, où les gardiens se promènent de long en large, la porte verte en ogive, la petite tour de fonte, et au-dessus la grosse lanterne à facettes qui flambe au soleil et fait de la lumière même pendant le jour… Voilà l’île des Sanguinaires, comme je l’ai revue cette nuit, en entendant ronfler mes pins. C’était dans cette île enchantée qu’avant d’avoir un moulin j’allais m’enfermer quelquefois, lorsque j’avais besoin de grand air et de solitude”. Alphonse Daudet dans Les lettres de mon moulin