Frédéric Tentelier adopte une méthode de travail centrée sur l’agencement de matériaux divers, juxtaposés dans des schémas à entrées multiples, et combine par analogies, associations d’idées, interférences, collages… Il s’intéresse particulièrement aux liens qu’entretiennent l’oubli, la mémoire, le temps, le sonore, le silence et l’errance. Le discontinu est son principe d’organisation et d’assemblage : il faut alors un certain goût pour la digression, les allers-retours, le dédale, le rêvé et les logiques non-narratives.
Il s’agira d’arpenter les espaces du Moulin à Café comme ceux d’un labyrinthe et de se laisser porter par l’errance et l’égarement. A travers trois performances de théâtre musical dispersées au détour de couloirs ou de lieux improbables, nous évoquerons certains épisodes des mythes du Labyrinthe et les distances à parcourir qu’il nous impose, et tenterons de les relier par un fil d’Ariane en pointillé, détendu, voire même élastique…
Conception et mise en scène : Frédéric Tentelier
Réalisation et interprétation :
1- Columelle : Quentin Conrate (batterie incomplète et field recordings)
2- Tu te souviens de ta chute ancienne : tu crains les hauteurs : Lionel Palun (vidéo) et FT (environnement sonore)
3- Ne vous réveillez pas encore… : Paul-Alexandre Dubois (baryton) et Maud Kauffman (soprano)