Poussez les portes de l'église Notre-Dame de Bernac !

  • Visite libre

  • Gratuit

  • Sur place

  • Tout public

  • Sans réservation

  • Édifice religieux

  • Date
  • Église Notre-Dame

    Route d'Albi, 81150 Bernac, Tarn, Occitanie, France

©Paulette Cluzel

Découvrez l'histoire, l'architecture et les œuvres que renferment l'église Notre-Dame de Bernac.

Informations

Gratuit. Sans réservation.

Église Notre-Dame

  • Localisation

    Route d'Albi, 81150 Bernac, Tarn, Occitanie, France

  • Accès

    À proximité de la grange cistercienne.

  • À propos

    L’église Notre-Dame de Bernac date, pour sa partie la plus ancienne du XIIIe et XIVe siècle c’est-à-dire de l’époque primitive de la grange cistercienne qui dépendait de l’abbaye de Bonnecombe. En 1857, le conseil municipal et les plus forts imposables décidèrent de la rénover et de l’agrandir. On conserva le sanctuaire, la première travée de la nef avec leurs voûtes et les chapelles latérales. L’ancienne sacristie fut transformée en chapelle et la nouvelle installée derrière le maître-autel, dans la base du clocher qui fut refait à neuf. On prolongea la nef de deux travées avec chapelle correspondante. Une chapelle supplémentaire fut ajoutée à droite du chœur en symétrie avec celle aménagée dans l’ancienne sacristie. L’église de Bernac abrite quatre tableaux. Au fond de l’église une Annonciation du XVIIIe siècle, inscrite à l’inventaire le 6 février 1975. Dans la deuxième chapelle à gauche, une Crucifixion avec 4 personnages, peinte en 1656 par Molinier, classée au titre des Monuments historiques le 26 avril 1976. Dans la première chapelle à gauche, un couronnement d’empereur par un pape, peint par Mariai, peintre de Rome, donné à l’église de Bernac en 1812 par Pierre-Joseph Ichard, fils de Jean-Antoine. Derrière le maître-autel, une Assomption. La provenance de ce tableau est énigmatique. Le 4 septembre 1729, Antoine Martin, peintre d’Albi, se chargea de faire le tableau du maitre-autel de l’église de Bernac, dont le sujet devait être : « l’Assomption de la vierge Marie élevée sur une nuée, supportée par des anges, le Père éternel au-dessus qui la reçoit à bras ouverts dans la gloire ; au bas du tableau un saint Bernard à genou, d’un coté et de l’autre les armoiries de Bonnecombe, consistant en deux crosses d’or adossées sur champ d’azur ». II fournira toile et châssis et il remettra le tableau au syndic Joseph Fournier le jour de la saint Luc, en octobre 1729. S’agit-il du tableau ainsi décrit à la commande mais simplifié (sans le Père éternel, saint Benard et les armes de Bonnecombe) ? Ou bien a-t-il été modifié, repeint, ou même remplacé par l’actuel qui aurait été mis dans le même cadre ou dans un cadre aux mêmes dimensions ?