Découverte de l’oratoire néo-gothique

  • Visite commentée

  • Gratuit

  • Sur place

  • Tout public

  • Musée de France

  • Monument historique

  • Patrimoine mondial de l'unesco

  • Villes et pays d'art et d'histoire

  • Château, hôtel urbain, palais, manoir

  • Date
  • Musée des Beaux-Arts

    18, place François-Sicard 37000 Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France

Tours, musée des Beaux-arts cliché Eric Garin

La porte s’ouvre très exceptionnellement... l’oratoire est alors dévoilé ! En 1872 l’archevêque de Tours se fit aménager un oratoire dans la tour gallo-romaine et commanda un important décor peint célébrant les premiers prélats de la cité. La date et les armes de l’archevêque se retrouvent sur les vitraux des deux baies exécutés par les ateliers Lobin. Fautes de documents, les peintures sont généralement attribuées à louis-Charles-Marie de Bodin, comte de Galembert (1813-1891). De décor mural s’inscrit dans quatre niches carrés et deux arcades par des bandes décoratives de rinceaux et entrelacs qui soulignent la voûte, les encadrements et les ouvertures. L’ensemble des peintures est réalisé à l’huile sur une mince préparation de plâtre. Le fond de la voûte circulaire, divisées en huit parties, est semé de croix et d’étoiles d’or sur fond bleu avec au centre de chaque voûtain un médaillon représente des évêques de Tours. Lidoire, Brice, Eustochius, Perpétus, Volusianus, Baldus, Euphone et Grégoire. Les médaillons de la voûte sont décorés à la feuille d’or en imitation mosaïque. Les figures des Saints sont des portraits idéalisés à l’exception de Lidoire et de Baldus, peints de façon plus réalistes, représentations dans lesquelles on tend à considérer que se sont les portraits des archevêques commanditaires, Monseigneur Guibert et Monseigneur Fruchaud.
Dans les arcatures on découvre sur fond or, une représentation de saint Martin partageant son manteau avec le pauvre, accompagné de saint Gatien, fondateur de l’Eglise de Tours, faisant face à une peinture sur toile plus tardive sur laquelle deux anges adorent le Sacré-Cœur et portent hommage à la maquette de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre dont la première pierre fut posée le 16 juin 1795.

Informations

30 minutes. Sans réservation, nombre de places limité. Non accessible au PMR, à partir de 10 ans

Musée des Beaux-Arts

  • Localisation

    18, place François-Sicard 37000 Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France

  • Site internet

    http://www.mba.tours.fr

  • Téléphone

    02 47 05 68 73

  • À propos

    À quelques pas de la cathédrale, l’ancien palais de l’archevêché classé au titre des Monuments Historiques, abrite les collections du musée des Beaux-Arts. Le musée est installé dans un bâtiment historique d’une qualité exceptionnelle. Le site est d’une importance capitale pour l’histoire de l’antique Caesarodunum ; le musée abrite en ses souterrains la plus belle inscription lapidaire à la gloire des Turons. Les premiers évêques avaient choisi de s’installer à proximité de la cathédrale, dans un palais longeant le rempart du IVe siècle. Le musée est officiellement crée en 1801, dès 1802 et durant tout le XIXe siècle, les bâtiments sont à nouveau affectés à l’archevêché. Ce n’est qu’en 1910 que les collections réintègrent l’ancien palais archiépiscopal. Ses collections renommées, notamment une des plus grandes collections de Primitifs italiens après le musée du Louvre, en font un des plus riches musées de France. Le fonds le plus ancien du musée est constitué d’œuvres saisies en 1794 dans les maisons d’émigrés, les églises et les couvents, en particulier les grandes abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que des tableaux et des meubles provenant du château de Chanteloup, de Richelieu. Parmi les plus célèbres citons Blanchard, Boucher, Boulogne, Houël, La Fosse, Lamy, Le Sueur, Parrocel, Restout. Créé officiellement en 1801 par le décret consulaire qui marque la création de quinze grands musées de provinces, le musée bénéficie du Muséum Central, futur Louvre, d’un dépôt de trente peintures exceptionnelles comprenant une série de morceaux de réception de l’Académie royale de peinture. C’est à cette époque que le musée des Beaux-Arts de Tours reçoit l’Ex-voto de Rubens et les chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne que sont les deux panneaux d’Andrea Mantegna. Au cours du XIXe siècle, la ville de Tours acquiert deux lots importants de peintures où le XVIIIe siècle français et italien est bien représenté. Dépôts de l’Etat, legs et dons enrichissent le musée tout au long du XIXe et XXe siècles en meubles, en tableaux, en objets d’art de diverses époques, augmentant les collections avec Champaigne, Corneille, Coypel, Lagrenée, Nattier, Perronneau, Rembrandt. En 1963 le musée reçoit la collection du peintre et collectionneur Octave Linet, constituant ainsi une des plus grandes collections de Primitifs italiens après le musée du Louvre et le musée du Petit Palais d’Avignon... Le dix-neuvième siècle est également bien représenté, depuis l’école néo-classique (Suvée, Taillasson), le romantisme (Vinchon), l’orientalisme (Belly, Chassériau, Delacroix), le réalisme (Bastien-Lepage, Cazin, Gervex). L’impressionnisme, le post-impressionnisme et le symbolisme sont présent grâce aux œuvres de Monet, Degas, Henri Martin, Le Sidaner. La collection d’œuvres du XXe siècle regroupe Asse, Besse, Briggs, Calder, Davidson, Debré, Denis, Degottex, Di Rosa, Monory, Morellet, Poliakoff, Zao Wou-ki. Lieu de découverte et de diffusion de la culture, le musée des Beaux-Arts de Tours offre un large choix de parcours : collections permanentes, expositions temporaires, conférences, concerts, bibliothèque, documentation ainsi qu’un service éducatif pour les scolaires. Riche de son passé historique, architectural et de son exceptionnelle collection, le musée des Beaux-Arts de Tours compte parmi les plus importants de France. Ouvert sur un jardin à la française et sous l’ombre d’un cèdre classé « Arbre remarquable de France » le musée sait réunir le charme d’un palais et la beauté d’une collection.

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