MÉMOIRES INDUSTRIELLES, Trois regards photographiques sur l’histoire industrielle du segréen

  • Exposition

  • Gratuit

  • Sur place

  • Tout public

  • Handicap moteur

  • Publics empêchés

  • Monument historique

  • Site patrimonial remarquable

  • Édifice scolaire et éducatif

  • Villes et pays d'art et d'histoire

  • Édifice industriel, scientifique et technique

  • Date
  • Maison de l'Architecture, des Territoires et du Paysage

    312 avenue René Gasnier 49100 Angers, Maine-et-Loire, Pays de la Loire, France

@ CAUE de Maine-et-Loire

Mémoires industrielles dévoile trois propositions photographiques liées à l’histoire et à la mémoire des activités minières du territoire de l’Anjou Bleu.

  • Sylvain Duffard en résidence d’avril à juin 2022, porte un regard contemporain sur le territoire.
  • Armelle Maugin est photographe à la Conservation départementale du patrimoine. Elle propose des portraits photographiques accompagnés d’entretiens réalisés auprès des habitants des anciennes cités minières.
  • Christophe Meloy (1959-2008), photographe indépendant, a accompli un travail photographique sur le patrimoine ardoisier du Segréen.

Une exposition produite par le Département de Maine-et-Loire et Anjou Bleu Communauté, avec le soutien de la Région Pays-de-la-Loire.

Accessibilité

  • Handicap moteur

Maison de l'Architecture, des Territoires et du Paysage

  • Localisation

    312 avenue René Gasnier 49100 Angers, Maine-et-Loire, Pays de la Loire, France

  • Accès

    Parking accessible depuis le boulevard Élisabeth Boselli.

  • Site internet

    https://matp-angers.fr

  • Téléphone

    0241229999

  • À propos

    L'une des quatre écoles de pilotage privées (avec Nimes, Agen, Clermont-Ferrand) créée sous contrat avec l'Armée de l'Air à la veille de la Seconde Guerre. En 1938-39, "l'école d'aviation d'Angers-Avrillé" a été réalisé par l'architecte angevin Bricard (plans conservés aux Archives Départementale 49). Elle n'a fonctionné que quelques mois, l'Armée de l'Air ayant créé alors ses propres structures de formation. Remise en état en 1946, elle a été désaffecté vers 1960 et "oublié" depuis lors par ses propriétaires-commanditaires. Bâtiment (90x8m) de composition symétrique, à deux ailes de deux niveaux autour d'un portique central à escalier principal sommé de la tour de contrôle, avec une structure de béton armé avec cloisons de briques, toiture-terrasse à étanchéité d'asphalte, menuiseries métalliques ; sols de grès cérame dus à Odorico (avec, au sol du portique, une mosaïque au sigle de la "Compagnie Française d'Aviation" sur motif d'ailes entouré d'une escadrille). Le plan des "jardins et chaussées", clos d'une grille précédant le bâtiment sur la R.N., a été réalisé en parfaite cohérence de style et proportions. En 1988-89, l'association "Préfiguration Écomusée d'Anjou" a constitué un dossier convaincant de proposition de sauvegarde-réutilisation. Mais la démarche, s'appuyant sur une proposition de protection au titre des Monuments Historiques avalisée par plusieurs avis déterminés au sein du Ministère de la Culture (dont celui de l'Inspecteur des Monuments Historiques) s'est heurtée à des projets autoroutiers qui prévoyaient la démolition partielle du bâtiment, à des incertitudes de diagnostic sur l'état réel des bétons armés soumis à la corrosion, et surtout à un avis du Préfet de Maine-et-Loire défavorable à une présentation devant la CO.RE.P.H.A.E. dans un tel contexte. Depuis lors, le District d'Angers a modifié ses plans autoroutiers (qui ne touchent plus le bâtiment) ; l'aérodrome a été transféré à 30 Km au Nord d'Angers et l'emplacement libéré devient l'enjeu d'un vaste programme autour d'un projet de parc végétal. Le bâtiment de la Compagnie Française d'Aviation, en cours d'acquisition, doit devenir "Maison de l'Architecture" avec la contribution essentielle du C.A.U.E. de Maine-et-Loire en particulier qui a fait réaliser un diagnostic sur l'état des béton.

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