Visites guidées de la Villa des Cent Regards

  • Visite commentée

  • Sur place

  • Tout public

  • Sans réservation

  • Tarif préférentiel

  • Architecture contemporaine remarquable

  • Château, hôtel urbain, palais, manoir

  • Date
  • Villa des Cent Regards

    1000 rue de la Roqueturière, 34090 Montpellier, Hérault, Occitanie, France

©Alain Viricel

Seront organisées des visites commentées de 30 minutes, de la construction de la Villa des Cent Regards et de son devenir à la disparition de son créateur.

Visites le samedi et le dimanche à 10h,10h30, 11h, 11h30, 14h, 14h30, 15h, 15h30, 16h, 16h30, 17h.

Informations

2€ adulte. Gratuit -12 ans. 15 personnes maximum par visite.

Villa des Cent Regards

  • Localisation

    1000 rue de la Roqueturière, 34090 Montpellier, Hérault, Occitanie, France

  • Accès

    Ligne 2 station Aiguelongue puis 15 mn à pieds. Ligne 2 station St Lazare puis 16 mn à pieds. Ligne bus N° 15, arrêt Roqueturière, puis 8 mn à pieds (remonter la rue de la Roqueturière).

  • Téléphone

    06 79 37 94 51

  • À propos

    Connaissez vous « La Villa des Cent Regards » nichée dans le quartier d’Aiguelongue, au nord de Montpellier ? Elle fut construite dans les années 1950 par un maçon italien particulièrement imaginatif. Victor Grazi est né en Lombardie 1896. En 1921, il épouse Ida Boldini native du même village. Tous deux quittent l’Italie en 1922, fuyant le fascisme et restent quelques années en Isère, avant de s’installer dans la campagne montpelliéraine d’Aiguelongue. Victor Grazi travaille comme maçon, et le soir étudie par correspondance les cours de l’École supérieure de Béton Armé de Rome. Ce maçon est passionné par la technique du béton armé : poutres, poutrelles, coffrages compliqués… Vers 1950, Victor Grazi, maintenant propriétaire d’un terrain, peut réaliser la maison de ses rêves. Elle sera tout en béton et même les portes et même les volets ! Le béton comme unique matériau de construction, un maçon doué pour les coffrages compliqués, cela donnera une maison aux lignes droites, aux angles droits, aux éléments répétitifs : un bel exemple d’architecture Art déco. Maçon aux ordres d’un contremaître dans la journée, Victor Grazi devient à son tour, le soir, le patron qui donne des ordres : Ilda, son épouse participe à la construction de la maison rêvée. Elle gâche le béton, remplit les seaux de ciment, les hisse à l’aide de cordes et de poulies. Sur ce terrain planté de vignes, une étrange maison voit le jour, flanquée d’une tourelle crénelée, elle-même surmontée d’une pointe, flèche ou mât d’un navire. De la tourelle, on peut voir au loin la mer. Notre maçon ne rêvait il pas d’être marin ? Certains éléments d’architecture le rappellent : la construction de petits phares, une ancre sculptée à côté du nom gravé de la villa… En 1954, Ilda meurt, alors que la construction n’est pas achevée. Désormais, Victor vit seul dans son château et s’efforce de finir sa maison, ajoutant des éléments décoratifs au gré de sa fantaisie : tour Constance et remparts d’Aigues Morte, une réplique miniaturisée de l’hôtel particulier de la coquille situé dans le vieux Montpellier, statues, éléments végétaux, sapins fusées, boules de buis… L’humble « château-trois-pièces-cuisine » prend des allures féeriques surtout quand le soleil projette des ombres fantastiques qui animent les façades. Jours après jours, Victor enrichit son univers de rêve. Le terrain est couvert de vignes car notre homme fabrique son vin. C’est même un élément important : le pressoir est une construction à part, sorte de chapelle solidement plantée au milieu des vignes . Il baptise sa maison « Villa des Cent Regards ». Pour son propriétaire, il suffisait de tourner autour pour porter cent regards différents. Un matin de 1970, Victor est hospitalisé pour une intervention bénigne ; il laisse sa truelle et l’ensemble de ses outils prêts à resservir dans quelques jours… ils ne resserviront plus. La maison reste alors à l’abandon, ouverte à tous vents. Le jour, elle est visitée par des mères de famille : les enfants rêvent d’exploits dans ce château moyenâgeux et se prennent pour des chevaliers… La nuit, l’endroit devient un lieu de fêtes, de rencontres pour les plus grands. Garçons et filles découvrent leurs premiers émois. Le château miniature reçoit des visiteurs indélicats : les éléments décoratifs sont pillés, volés, saccagés, vandalisés, les buis en béton sont rasés, les décorations lacérées, les murs couverts de tags. En 1984, la mairie de Montpellier acquiert ce château en miniature et l’entoure d’une clôture pour le protéger. Mais bientôt toute vie s’est éteinte et le château prend des allures fantomatiques. En 2005, elle est rachetée, en partie restaurée, pour accueillir des activités culturelles. Une seconde vie commence. Hélas, en août 2017, elle est complètement saccagée et les activités s'arrêtent de nouveau. Mais la Villa des Cent Regards sort de sa convalescence. Alain, un passionné du Moyen Âge et parfait bricoleur la restaure. Son objectif : la rénover, l'embellir et lui redonner une nouvelle vie...

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