Visite du château de Pornic

  • Sans réservation

  • Visite commentée

  • Tarif préférentiel

  • Château, hôtel urbain, palais, manoir

  • Sur place

  • Tout public

  • Monument historique

  • Date

    samedi 21 septembre 2024 de 9h30 à 18h30

    dimanche 22 septembre 2024 de 9h30 à 18h30

  • Château de Pornic

    Place du château - 44210 Pornic, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France

Robert de Vogüé

Visite commentée du château de Pornic ; animations et exposants ;

Informations

5€ ; gratuit enfants de 10 ans et moins

Château de Pornic

  • Localisation

    Place du château - 44210 Pornic, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France

  • Accès

    2 rue Fernand de Mun et place du château

  • Téléphone

    06 80 93 86 20

  • À propos

    Le château de Pornic Et la ville fut… Bien que propriété privée, le château, aux fondations millénaires, est intimement lié à Pornic. Né d’un simple donjon édifié sur un éperon rocheux au milieu du Xe siècle, le château de Pornic, tout en élégantes tourelles et donjons racés, n’a plus rien à voir avec l’édifice rustique d’origine. Dominant l’entrée du port, il est autant un édifice remarquable inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, qu’un amer pour les marins et l’emblème de la ville. Il s’en est pourtant fallu de peu qu’il disparaisse du paysage au cours du XIXe siècle. Bâtie à la confluence des rivières de Haute-Perche et du Cracaud, la forteresse a longtemps eu une vocation purement défensive. À partir de 1250, l’édifice devenu un véritable château fort avec donjons, hautes murailles et pont-levis, est la résidence des seigneurs de Rais. Le plus célèbre d’entre eux, le sinistre Gilles qui fut le compagnon d’armes de Jeanne d’Arc, n’y a cependant pas vécu. C’est cette période glorieuse de sa vie qu’évoque la cheminée en tuffeau construite en 1897 par Clément de Bourqueney dans la salle à manger à la base de la grande tour ouest, qui est une copie de celle de la salle du château de Chinon où Jeanne d’Arc s’était présentée au roi de France. Sauvé de la ruine en 1824 Jusqu’à la Révolution, le château conserve toute son intégrité de forteresse militaire mais avec une vocation plus résidentielle. Il est ensuite inoccupé et sombre peu à peu. Aux premières heures du XIXe siècle, un certain Chauvet, dit Misère, s’emploie même, sans autorisation, à le démanteler en faisant commerce de ses pierres. En 1824, lorsque Joseph Lebreton, adjoint au maire de Nantes, rachète le site pour 200 francs, il ne reste que des ruines. Il le réaménage très vite pour le mettre en location. Cet homme joue un rôle primordial pour le château mais aussi pour Pornic où il lance la mode des bains de mer dès 1831. Lebreton en profite également pour araser une partie des murailles et offrir ainsi aux occupants une vue à couper le souffle sur le port. Ces premiers travaux sauvent le château qui n’aurait sans cela pas franchi le seuil du XXe siècle. Son fils et son petit-fils poursuivent son œuvre en chapeautant les diverses tours de toitures, en créant une tourelle supplémentaire, en soignant l’esthétisme de l’ensemble, en surélevant le bâtiment central d’un étage… En 1899, grâce à Monsieur de Bourqueney, l’arrière-grand-père du propriétaire actuel, et à l’architecte nantais François Bougoüin, le château adopte sa physionomie néogothique actuelle que rien ni personne ne viendra plus contrarier. Château sous protection Le site du château est classé et, depuis 1986, la partie médiévale du château est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, c’est-à-dire les tours et les vestiges des courtines, et la rampe d’accès. Cette inscription est étendue en 2018 à l’ensemble des aménagements réalisés entre 1823 et 1899.